Culture art : Les graffitis et les tags
On les entrevoit dans la rue sans réellement y porter attention, mais que représentent-ils ? Est-ce du vandalisme ou bien de l’art ? Les dessins de rue, tags, graffitis ou street art sont des œuvres d'arts dont le support peut tout aussi bien être un mur ou encore un monument de rue.
Hélas, le street art est considéré comme un acte illégal et par conséquent plutôt illégitime au sein de l'espace de production artistique français. Or, nous avons trop tendance à négliger ces formes de peintures qui sont pourtant aussi intéressantes que celles trouvées dans des lieux plus traditionnels tels que les galeries d'art.
Davantage issues de la "culture" dite "populaire", elles font par conséquent passer des messages sociaux aux multiples interprétations. Derrière le sens commun d'une peinture qui peut apparaître comme "sale" pour certains, on peut en effet y voir un sens profond révélateur des modes de penser et de faire de la société actuelle.
Une œuvre à particulièrement retenu mon attention lors d’une sortie à Paris (dommage, je n'ai pas eu le rélexe de prendre une photo..et je ne connais pas son auteur...),Ce graffiti s’étend sur toute la surface du mur, et il représente un visage en noir et blanc, avec un doigt posé sur les lèvres, qui semble-t-il, nous invite à nous taire. En bas du mur, on y voit quelques tags qui, selon moi, donnent tout son charme au graffiti. Une telle peinture peut-elle encore être considérée comme du vandalisme ? A vous de voir...
Je retiendrais certains artistes qui m'ont particulièrement émue : JonOne, artiste français dont la carrière dans le street art débute par l'écriture de son nom dans les trains. En évoluant dans les rues il a finit par exercer son art sur les toiles, un changement qui ne semble pas le freiner en matière d'art de rue et dont il dit en tirer certaines vertus.
Crédits images : allcityblog.fr
Peinture de Jonone sur un Thalys pour le lancement de la ligne Amsterdam/Cologne
Crédits images : urbanartcort.eu
Crédits images :fatcap.org
Ludo, autre artiste français qui se démarque a nos yeux, a également initié une trajectoire d'artiste via le tag, pour en arriver à ces œuvres palpitantes, rongées de vert, couleur phare de ce dernier. Son approche sociologique - dont les études en Sociologie sont sans nul doute une modalité d'explication de la démarche artistique - se retrouve dans ses graffitis. On aime également l'aspect électronique de ses œuvres qu'il oppose à la nature.
Crédits images : ekosystem.org
Crédits iamges : fatcap.org
Entre amateurisme et professionnalisme, les tags révèlent ainsi une signature personnelle, à l'appui de questions et faits sociaux plus "universels". Le street art ne peut dès lors être envisagé comme un acte illégal et illégitime mais bien plutôt comme de l'art. Interdit en France, le tag est néanmoins autorisé dans certains pays comme en Allemagne où des murs et espaces de rue sont spécialement consacrés à ces activités artistiques.
Bref, pour une France qui ne sanctionne pas le tag ?
Océane &Joséphine
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