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Mickäel

Pourquoi l'état d'urgence est inefficace?


Crédit Image: http://bar-zing.blogspirit.com/


Vous comprendrez, en lisant cet article, que je suis totalement opposé à l’état d'urgence, et que je le considère comme un cinéma de sécurité. Je pense aussi qu'une des manières de vous l'expliquer peut reposer sur des chiffres, chiffres fournis par le gouvernement lui-même et dont la véracité peut par conséquent être mise en doute.

Le bilan suivant a été fourni par Manuel Valls, un mois et demi après le début de l'état d'urgence :

- 2.764 perquisitions administratives

- 339 interpellations

- 294 gardes à vue

- 2 enquêtes ouvertes


Ainsi que 360 assignations à résidence, dont 24 concernant des militants écologistes, quelques jours avant le début de la COP21. En effet, d'après Manuel Valls c'est un "moyen de mettre de côté des individus qui peuvent être dangereux pour l'État, pour l'intérêt général et l'ordre public", considérant dès lors un militant écologiste comme un danger pour la société...


Au-delà des chiffres et concernant plus particulièrement l'état d'urgence, cet état "temporaire" de gestion de "l'ordre public" permet à la police d’arrêter, perquisitionner, contrôler et surveiller qui elle veut, quand elle veut. Ça signifie que si un policier n'aime pas particulièrement ta chemise rouge, par exemple, il peut t’arrêter puis repartir sans autre motif que... la couleur de cette dernière...


Concrètement, avant l'état d'urgence, les perquisitions doivent être autorisées par un juge d'instruction, les seules situations où un policier peut pénétrer dans une propriété privé de sa propre initiative sont lorsque le suspect est pris en flagrant délit où quand il y a une cause probable. Par exemple lorsqu'un policier entend des cris provenant de l'intérieur d'une propriété. Les arrestations « inutiles » - suivies d'une libération, ce qui signifie que l'officier se serait trompé -, si répétées, étaient alors réprimandées.


Après l'état d'urgence, les perquisitions ne nécessitent plus d'accord du juge d'instruction, la police peut procéder à une perquisition quand elle veut et où elle veut. Les arrestations «inutiles» ne sont plus réprimandées.


Les agents de l’État, que représente la police - censée nous protéger - sont par conséquent devenus une super-force sans aucun contrôle.


Mickaël

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