Rémi M.

29 mai 201915 min de lecture

Résumé de « Au temps où la Joconde parlait » (Jean Diwo)

ATTENTION : Ce résumé aussi précis soit il ne suffit en aucun cas si vous avez une interro dessus et surtout si votre prof fait 2 mètres ! (comprendra qui pourra !!). Maintenant que vous ne m'avez pas compris et que vous vous contenterez juste de lire ce magnifique résumé qui m'a pris des dizaines d'heures de travail, nous pouvons commencer.

Chapitre 1 :

Antonello est un jeune homme d’une vingtaine d’années, fils d’un orfèvre réputé de Messine.

Il est passionné de peinture et particulièrement par la technique des couleurs depuis qu’il a vu une vierge à l’enfant (un tableau) du peintre flamand Jan Van Eyck donné à Alphonse d’Aragon.

Son père le confie à un ami, Colantinio, un des meilleurs peintres de Naples.

Après avoir été un bon assistant, et après avoir aidé Colantinio à peindre une grande fresque de la chapelle Santa Maria del Carmine (80 jours de travail) son maitre le laisse partir à Bruges pour aller rencontrer Van Eyck et découvrir le secret de sa peinture.

Il voyage avec une mule qu’il appelle Naxos (île grecque) et doit faire attention aux bandits et soudards.

Première grande étape à Rome chez l’orfèvre Picousi, une connaissance de son père. Il travaille pour lui, et rencontre une compagnie de peintres, les Imbrattaleli (=les barbouilleurs).

A Florence, il rencontre Benozzo Gozzoli, un frère, élève de Fra Angelico pour qui il travaille quelques temps.

Chapitre 2 :

Il passe aussi à Milan, et au bout de trois mois, il arrive en France. A Lyon il rencontre un noble (Charles) qui veut s’engager dans l’armée à Paris. Ils font route ensemble jusqu’à Paris, où il y a la peste, et où ils se séparent.

Antonello va ensuite à Amiens. A la cathédrale, il rencontre l’archiprêtre à qui il propose de lui peindre une banderole neuve pour remplacer l’ancienne qui était en mauvais état. Ils achètent un drap chez le fameux drapier d’Amiens, M. Durange. Celui-ci demande à être peint sur la future banderole, qui est fort bien réalisée par Antonello.

L’archiprêtre invite Antonello à un festin, puis M. Durange demande à Antonello des portraits de lui et de sa femme. Mais celle-ci préfère qu’Antonello fasse plutôt le portrait de sa fille Isabelle. Après avoir fait les portraits, Antonello part pour Lille où un aumônier lui décrit plus précisément Van Eyck et son caractère.

Après plus de 500 lieues de voyage (2 000 Km), Antonello arrive enfin à Bruges. A Bruges, le chanoine Goess aide Antonello en lui obtenant une invitation chez Van Eyck (Antonello ne sait pas écrire). Il rencontre aussi un courtier, Rossi, qui l’aide en lui trouvant une chambre et une compagne (Lucie). Il devient aussi un bon ami d’Antonello. Quand Antonello arrive chez Van Eyck, il réussit à l’impressionner par son talent, il reproduit de mémoire le tableau de Van Eyck appartenant à Alphonse d’Aragon. Il devient alors son élève et au bout de quelque mois, Van Eyck finit par lui révéler son secret de fabrication de peinture (à base de distillation). Van Eyck lui demande de partager ce secret lorsqu’il rentrera en Italie. Antonello part au bout de 4 mois, en bateau, ce qui sera plus rapide que par la terre.

Chapitre 3 :

Lors du voyage en mer le capitaine apprend à Antonello à lire et l’astronomie. En 2 mois, il arrive à Messine où il retrouve ses parents, puis il retourne à Naples chez Colantinio à qui il apprend la technique flamande. Il apprend également que son amoureuse, Caterina, est parti à Venise. Après que son ancien maître ait appris parfaitement la technique, il part à Venise pour retrouver Caterina. Il y travaille 6 mois dans l’atelier des frères Vivarini (Antonio (1440-1480) et Bartolomeo (1432-1499)).

Ses amis peintres, qui l’admirent, essaient de lui voler son secret. Notamment en envoyant Giovanni Bellini se faire faire un portrait pour l’espionner. Giovanni lui vole une fiole de sa mixture, puis quand Antonello a fini le portrait il lui avoue son coup en riant et espérant qu’il ne lui en voudra pas. Antonello ne lui en veut pas car la fiole ne suffit pas pour découvrir le secret. Il finit néanmoins par avouer le secret de la recette à ses amis. C’est Caterina qui retrouve Antonello grâce à sa célébrité. Elle frappe, un jour, à la porte de son atelier. Antonello réussi à convaincre le père de Caterina pour l’épouser. Ils se marient et ont un fils, Jacobello (1456-1482).

Chapitre 4 :

Malheureusement Caterina meurt à l’accouchement de leur second enfant qui ne survit pas. Antonello quitte Venise en laissant Jacobello à des amis, Mantegna et sa femme. Il décide de rencontrer d’autres peintres pour lui redonner l’envie de peindre. Il rencontre à Padoue le peintre Squarcione, l’ancien maître de Mantegna, il travaille avec Paolo Uccello, qui lui apprend la perspective. Il est ensuite très bien accueilli par Piero della Francesca à Sansepolcro. Puis il retourne à Florence pour retrouver son ami Benozzo Gozzoli qui est devenu un peintre très connu, étant protégé par les Médicis. Celui-ci lui présente Donatello, un vieux sculpteur de génie, Sandro Botticelli, Verrocchio. Grace à Benozzo, Antonello rencontre et tombe amoureux de Ondina, qui lui redonne l’envie de peindre et elle lui sert de modèle pour son célèbre tableau de l’« Annonciation ». Ils se marient ensuite et ils retournent en Sicile.

Chapitre 5 :

Cosme de Médicis (dirigeant de Florence de l’époque) meurt en 1464. Pierre dit « Pierre le Goutteux » reprend le pouvoir et meurt à son tour en 1469. C’est à 21 ans que Laurent (le petit fils de Cosme et le fils de Pierre) reprend le pouvoir. Les artistes et tous les ateliers de la ville étaient inquiets de savoir si Laurent aimait l’art et ainsi pourrait les faire vivre. C’est à ce moment que l’atelier de Verrocchio (sculpteur, peintre) accueille le jeune Léonardo da Vinci. Il est bâtard et son père l’a fait entrer dans l’atelier de Verrocchio grâce aux dessins de Léonardo (dessins de nature, chevaux, fleurs ...). Léonardo était heureux de rentrer dans l’atelier. Il regardait les maîtres et peint des anciens dessins sur des restes de planches. La première peinture (officielle) de Léonardo était un ange (sur la partie gauche du tableau) sur le « Baptême du Christ ». L’ange était particulièrement réussi et attirait le regard grâce à sa chevelure. Ce tableau a lancé la renommée de Léonardo. Léonardo aida son maître à faire le tombeau de Lorenzo. Puis il passe l’examen pour devenir membre de la compagnie des peintres de Florence. Il est admis en décembre 1472. Léonardo commence à cette époque à s’intéresser aux penseurs humanistes. Son premier portrait est celui de Ginevra Benci (fille de Amerigo di Giovanni Benci).Son visage était de marbre pendant les scènes de pose et quand elle se vit, elle pleura. Elle fit des avances à Léonardo qui les refusa.

Laurent « le Magnifique » organisa une fête pour célébrer une de ses victoires. Il nomma son frère roi de la cérémonie et ce dernier nomma Simonetta (jeune femme très jolie) héroïne. Laurent tombe amoureux de cette dernière. Elle meurt un an après en avril 1473 à 23 ans.

Un jour Léonardo est accusé, avec 3 autres homosexuels de sodomie active sur Jacopo Saltarelli (apprenti orfèvre et modèle). Ils se font finalement relâcher. Suite à l’affaire il veut quitter Florence. Mais il est aussi vexé que Laurent ne l’ait pas remarqué en tant que peintre. Après 10 ans dans l’atelier de Verrocchio, il en part pour s’installer en ville. Avant de partir, Verrocchio lui annonce qu’il avait reçu sa première commande : un tableau d’autel pour la chapelle St-Bernard. C’est à ce moment qu’il commence à écrire (à l’envers) ses pensées, croquis … dans ses carnets.

Le 13 septembre 1478, une conjuration se monte contre Laurent. Les conjurés ont réussi à tuer Julien (le frère de Laurent) dans la cathédrale mais Laurent survécu. Il tue, pour se venger, tous les conjurés : toute la famille Pazzi, l’archevêque Salviati … Cette conjuration a eu lieu juste après l’élection du pape Sixte IV.

Laurent envoie Boticcelli, Perugino, Signorelli et Domenico di Tommasso pour décorer sa chapelle à Rome. Léonardo, resté à Florence reçoit une commande, grâce à son père Ser Pierro, des frères San Donato. Il n’a jamais mis la couleur sur son œuvre, juste des nuances d’ocres. Après son « Adoration » inachevé il invente une luth en forme de tête de cheval qu’il montre à Laurent. Ce dernier l'envoie à Milan auprès de Ludovic le More. Léonardo part avec un chanteur, Atalante Migliotti et un ingénieur, Tomasso Masini. Avant de partir, Léonardo fait rédiger une lettre à son père pour le duc de Milan. Dedans il décrit ce qu’il peut construire en tant qu’architecte de guerre. Arriver à Milan, il montre juste son luth au duc. Il remarque aussi à l'entrée de Milan que la ville se prépare à la guerre. Quelques temps après, il fait remettre sa lettre au duc qui ne répond pas. Atalante trouve un atelier (de Prédis) pour Léonardo et ce dernier se remet à peindre après avoir échappé de peu à la misère. Il livre un tableau « hors sujet » au commanditaire qui demandait un tableau dans ses moindres détails. Quand la peste était de retour à Milan, Vinci imagina un plan de ville parfaite avec un système d’égout et où les pauvres vivraient en dessous des riches. Après la fin de la peste, le duc demande à Léonardo de faire le portrait de Cecilia Gallerani, sa maitresse. Une fois fini, Atalante le quitte pour une femme. Léonardo s’en remet et après beaucoup de croquis, le duc lui demande de faire un bronze gigantesque d’un cheval puis d’organiser une fête à l’occasion du mariage de Gian Galeazzo Sforza et Isabelle d’Aragon.

Chapitre 6 :

Pendant que Léonardo sert les Sforza, Michelangelo réussi à entrer dans l’atelier de Ghirlandajo malgré la résistance de son père, Lodovico Buonarroti.

Léonardo réussit avec brio le mariage du neveu du More et d’Isabelle d’Aragon qui tombe enceinte un an plus tard. Léonardo recueilli Giacomo Caprotti, surnommé Salai (10 ans), un enfant pauvre sans abri qui s'amuse à voler des choses à Léonardo. Tout son temps est consacré au « Cheval ». Il garda Salai (diable) avec lui et fini le cheval qui ne fut pas en bronze faute de moyen mais en plâtre. Le More demanda ensuite à Léonardo de faire une « Cène » pour l’église Santa Maria delle Grazie. Léonardo reçu une lettre de Botticelli lui annonçant les nouvelles de Florence et des peintures pour la chapelle du Vatican.

Michelangelo se voit « promu » dans le jardin du Magnifique pour devenir sculpteur. Il commença à sculpter un faune, qui pour un essai et une première sculpture était très bien réussie. Puis il sculpta une Madone (la madone de l’escalier) dans un marbre de carrare, très belle mais avec quelques erreurs de proportion. Cette remarque entraina une bagarre entre Michelangelo et Pietro Torrigiano. Cette dernière causera une fracture du nez à Michelangelo. Il sculpta aussi la « bataille des centaures ». Le frère de Michelangelo parti pour les ordres (il rejoint Savonarole). Le Magnifique meurt et c’est son fils ainé qui lui succédera. Piero ne met pas longtemps pour se faire détester par le peuple. Il finit par fuir et donne le trône à Savonarole, un fanatique annonçant la fin du monde. Ce dernier règne par la terreur. Michelangelo part vers Bologne et est recueilli par un ami du Magnifique.

Chapitre 7 :

Suite à la mort de Charles VIII, Louis XII, son successeur, conquit plusieurs villes d’Italie dont Milan. Le duc fuit la ville la laissant ainsi aux français. Léonardo venait de finir la voute de la Salla delle Asse où il avait peint un entrelacs. L’armée française entrant dans la ville de Milan détruit le grand « Cheval ». Léonardo rencontre Jean Perréal (Jean de Paris), un peintre qui complimente Léonardo sur ses œuvres. Léonardo part ensuite pour Mantoue puis à Venise à cheval avec Pacioli, Salai et Bartolomeo. Arrivé à Mantoue, Léonardo retrouve son ami Atalante qui lui décrit le caractère d’Isabelle d’Este (de Mantoue) puis Léonardo la rencontre. Agacé par son comportement il ne fait qu’une esquisse au charbon de son portrait. Une fois à Venise, il montre ses plans de scaphandre au Sénat qui les rejettent, il décide donc de repartir à Florence où il retrouve Botticelli et il lui raconta la chute de Savonarole, excommunié et pendu.

Michelangelo sculpte la « Pietà » à Saint-pierre à Rome avant de rejoindre Florence. Pour égaler le niveau de Léonardo, il sculpte un « David » dans un bloc de marbre abimé par Duccio, et ainsi il mettrait fin à leur rivalité.

Léonardo quitte Florence pour rejoindre César Borgia, qui combattait en Italie, en tant qu’ingénieur de guerre. Léonardo y rencontra Niccolo Machiavel et se lie d’amitié avec lui. Après le retour du « Valentinois » (César Borgia, fils du pape Alexandre VI) à Rome, Léonardo entreprend de dériver le fleuve pour reprendre Pise. Mais il se lasse vite et peint une grande fresque représentant la « Bataille d’Anghiari » sur l’un des murs de la salle du conseil du palazo Vecchio.

Michelangelo, lui, finit son David. Il l’expose à l’entrée du palais de la Seigneurie. Léonardo délaisse la bataille d’Anghiari tandis que Michelangelo en fait une autre sur le mur d’en face (Bataille de Cascina).

Michelangelo part pour Rome tandis que Léonardo repart à Milan par demande du roi de France. Il partit avec le tableau inachevé de Mona Lisa. Michelangelo peint le plafond de la Sixtine.

Un nouvel artiste arrive au Vatican : Raffaello Sanzio qui repeint à la demande du pape la salle des signatures.

Léonardo enseigne à quelques jeunes et devient l’architecte du palais du gouverneur de Milan. Il peint quelques chefs-d’œuvre comme « Léda » et « Sainte Anne ». Soderini (à Florence) se bat pour que Léonardo revienne, en vain. Léonardo rencontre chez les Melzi le fils, qui veut devenir son apprenti. Il refuse dans un premier temps.

Chapitre 8 :

Raffaelo Sanzio peint la salle des signatures avec l’aide de savants et d’humanistes. Antonello da Saliba, le neveu d’Antonello da Messina rend visite à Raffaello qui l'invite à diner. Erasme et Bembo, deux humanistes sont aussi invités. Après une courte discorde à propos du grec, Raffaelo demande à Antonello de raconté la vie de son oncle décédé.

Michelangelo finit le plafond de la chapelle Sixtine après une dispute avec Jules II. Raffaelo finit la salle des signatures et commença la Stanza di Eliodoro. Michelangelo commence le tombeau de Jules II juste avant sa mort. Jean de Médicis (Léon X) succéda à Jules II et continua à faire vivre les artistes de Rome.

Léonardo qui s’était réfugié chez les Melzi part pour Florence avec leur fils comme apprenti et Salai qui le suit toujours. Ils étaient invités par Giuliano de Médicis. Arrivé à Florence il rend visite à son ami Machiavel, dans la campagne, où ce dernier écrivit « Le Prince », car celui-ci avait été chassé de Florence. Léonardo part ensuite pour Rome où il revoit Bramante, avant qu’il ne meurt, Michelangelo ainsi que Raffaelo. Il admire leurs œuvres avec étonnement. Il refuse de se mettre au service du pape quand il était à Rome.

Léon X oblige Michelangelo à abandonner le tombeau de Jules II pour la façade de la chapelle de San Lorenzo à Florence (qu’il ne fera jamais). Agostino Chigi (un banquier), organise une réception où est invité des personnes et peintres célèbres comme Giovannantonio, Raffaelo … Deux jours plus tard il revoit Margherita, son amante, après leur séparation et commence à faire son portrait sur une toile (La Fornarina). Il fait aussi celui de Baldassare Castiglione (poète).

Michelangelo partit pendant 3 ans chercher du marbre, à Carrare puis à Pietrasanta pour la façade de San Lorenzo pour que finalement le pape décide d’abandonner le projet. Michelangelo va ensuite chez Léonardo qui lui annonça qu’il allait partir en France sous la protection de François Ier.

Léonardo s’arrêta à Milan où il fabriqua un lion automate pour une fête du roi de France. Il avait quitté Salai à Rome, qui voulait, lui aussi faire sa vie à Milan. Une semaine plus tard, il part en France avec Melzi sous l’escorte du roi de France. Il arrive en France épuisé. Le roi lui fait découvrir sa villa où il résidera. Il se remit à peindre et finit le « Saint Jean ». Grâce aux notes d’Antonio de Beatis (cardinal d’Aragon), nous connaissons aujourd’hui avec précision les tableaux que Léonardo a ramené en France mais aussi grâce aux recueils de biographies d'artistes de Giorgio Vasari. Il anima le mariage du duc d’Urbino et de Madelaine de la Tour d’Auvergne. Il a copié son « Paradis » qu’il avait organisé chez les Sforza. Le 23 avril 1519, Léonardo appelle le notaire Guillaume Boreau pour écrire son testament (cf : p 434). Les jours suivants il réalise son autoportrait. Le 2 mai 1519, Léonardo da Vinci meurt dans les bras de François Ier. (Pour la mort de Léonard, Jean Diwo a choisi d’écrire la légende qui plane autour de sa mort) (cf : note p 435).

Chapitre 9 :

Raffaelo envoie Giulio Romano (un de ses apprenties) à Naples pour esquisser Jeanne d’Aragon car il est surchargé. Chigi annonce la mort de Léonardo à Raffaelo, ce qui lui fit de la peine. Il reprend ensuite sa « Transfiguration » qu’il peint pendant les jours suivants. A la Borgo Nuovo, Raffaelo organisa une fête pour célébrer la fin du tableau de la « Sainte Famille » destiné à François Ier. Le lendemain de cette fête, Raffaelo tomba malade. Il fit écrire son testament (cf : p 443) puis mourut à 37 ans d’une fièvre pernicieuse. Il fut inhumé au Panthéon. Sa mort attrista le pape et les artistes de la ville.

Léon X meurt peu de temps après Raffaelo de la même fièvre. C’est Adrien VI qui lui a succédé. Celui-ci fit fuir des lettrés et des artistes de Rome. Seuls les anciens élèves de Raffaelo et Sébastiano del Piombo sont resté à Rome. Ces derniers sont en rivalité.

Michelangelo sculpte le « Vainqueur » qui avait les formes de Gherardo Perini devenu ami du sculpteur. Il travaille également sur la nouvelle sacristie de San Lorenzo ornée d’une boule de 72 faces.

Clément VII (pape) se réfugie dans le château de Saint-Ange suite au sac de Rome par des mercenaires luthériens au service de Charles Quint. Benvenuto Cellini (un orfèvre) prend part au combat et aurait tué Charles de Bourbon. Un mois de siège plus tard, le pape capitule et doit payer 400 milles ducats d’or à Charles Quint.

Michelangelo qui était à Florence fut choisi pour être « gouverneur général des fortifications » pour défendre Florence de la tyrannie du pape et des Médicis. Finalement battu, Michelangelo est contraint de sculpter Laurent (petit fils du Magnifique) dans la sacristie de Florence.

Tiziano Vecellio (Titien) commence à devenir un peintre connu de Venise quand Michelangelo atteint la quarantaine. Tiziano est ami de Pietro Arentino (écrivain et poète) et de Jacopo Tatti (Sansovino), un sculpteur.

Tiziano organise un jour une fête chez lui. Trois jours après, sa femme, Cecilia Vecellio, avec qui il a eu trois enfants, meurt d’une maladie mystérieuse.

Un an et demi plus tard, Tiziano peint le portrait de Charles Quint et Combardi fait son buste. Tiziano reçoit ensuite les titres de comte palatin et de chevalier de l’éperon d’or.

Michelangelo se prend d’affection pour Tommaso Cavalieri. Le 15 septembre 1534, Michelangelo prend la route pour Rome pour le rejoindre et laisse un autre sculpteur finir la chapelle et la bibliothèque des Médicis. Suite à la mort de Clément VII, Paul III, informé du retour de Buonarroti lui demande de peindre le mur derrière l’autel de la Sixtine. Michelangelo rencontre aussi Vittoria Colonna avec qui il eut discussions profondes sur la foi. Après avoir fini les cartons, Michelangelo commence le « Jugement Dernier » en hiver 1535. Un jour, lors d’une visite du pape, Biagio da Cesena critique la nudité des personnages. Pour se venger, Michelangelo le représente sur la fresque en enfer.

Un jour, Michelangelo tombe de l’échafaudage (de pas très haut). Il se blesse à la jambe et mis une semaine à se remettre. Sixtine terminée, Paul III l’inaugurera le jour de la Toussaint comme l’avait fait Jules II lors de l’inauguration du plafond de la Sixtine. Michelangelo est aussi nommé architecte en chef, sculpteur et peintre du palais apostolique. Le pape lui donne à peindre la chapelle Pauline et il continue en parallèle le tombeau de Jules II. Il se querellait souvent avec Sangallo, l’architecte chargé du palais Farnèse (maintenant Paul III). Michelangelo fait ensuite un rêve où Dieu lui apparut et lui annonça qu’il poursuivrait les travaux de Saint-Pierre. Sangallo meurt peu de temps après et, Michelangelo est nommé architecte de St-Pierre.

Tiziano, un jour, fût chargé de faire le portrait de Paul III. Une fois le portrait fini, Michelangelo fit ses adieux à Titien. Peu après, Urbino (serviteur de Michelangelo) et Paul III moururent. C’est le cardinal Cervini qui lui succéda. Trois semaines plus tard, il mourut et c’est le cardinal Carafa, Paul IV qui lui succéda. Ce dernier ordonna qu’on recouvre de chaux le « Jugement » de Michelangelo. Ce dernier ne voulant pas voir le massacre de son œuvre, partit 6 semaines dans les montagnes de Spolète. A son retour, Daniele da Volterra, son nouvel aide lui dit qu’il a obtenu la grâce du pape et que la fresque ne serait pas détruite. Il fallait juste habiller la majorité des personnages (cela lui vaudra le surnom de Braghettone (tailleur de caleçon)). Michelangelo reprit ensuite « la descente de la croix ». Quand elle fût presque terminée, Michelangelo cassa la jambe du Christ à cause de la mauvaise qualité du marbre.

Ensuite il commença à s’occuper de la coupole de Saint-Pierre. Ensuite il fit la maquette du dôme (à l’échelle 15 millième). Paul IV meurt subitement et c’est Pie IV qui lui succéda. Ce dernier admirait Michelangelo.

Michelangelo mourut peu de temps après le commencement de la construction du dôme à la Macel de Corvi (son atelier). Lionardo, son neveu, n’a malheureusement pas eu le temps d’arriver à Rome à temps. Il arrive à Rome 4 jours plus tard.

Le pape voulait que Michelangelo soit enterré à Rome contrairement à la volonté de Michelangelo qui dans ses dernière volonté voulait être enterré à Florence. Lionardo, Tommaso, Daniele et Benvenuto se réunirent pour décider d’un plan pour ramener le mort à Florence. Il fut décider d’utiliser des marchands de transport de marchandise entre Rome et Florence. A la fin du voyage, un des marchands demanda à Benvenuto qu’est ce qu’il transportait. A cela il répondit : « Un mort, un mort qui ressuscitera chaque fois qu’un vivant admirera une pierre qu’il a sculpté ou un tableau qu’il a peint. »

Alors ça vous a plut ? Moi, j’ai plutôt aimé ce livre malgré quelques passages un peu ennuyant. Ce livre nous en apprend beaucoup sur la vie des différents artistes. Jean Diwo (l’auteur de ce livre) a certainement dû faire beaucoup de recherche sur ces artistes pour être le plus proche de la réalité possible. Mais malgré cela il a quand même romancé son histoire. Par exemple, Antonello da Mesina n’a pas pu rencontrer Jan Van Eyck car il n’avait qu’une dizaine d’années lors de la mort du peintre flamand. Si vous préférez les romans d’aventures où il y a de l’action, des batailles, etc. il vaut mieux passer votre chemin car ce livre vous ennuiera. Mais si vous avez eu le courage de lire ce résumé jusqu’au bout et qu’il vous a intéressé je vous le conseille, il vous apprendra des chose j’en suis sûr.

J’espère vivement que cet article vous aura aidé car j’y ai investi beaucoup de temps.

Quelques œuvre cité plus haut (attention ces image peuvent contenir de la nudité) :