top of page
Paolina D.

Des attentes interminables

Récemment, suite à une déception, je me suis rendue compte d’une chose : j’attendais. J’attendais que les gens que je côtoie, mes amis, ma famille (ré)agissent d’une certaine manière. J’attendais d’eux une action précise, même inconsciemment.


J’ai donc réfléchi à ma manière d’aborder les gens et le monde. Avoir des attentes m’a longtemps paru normal. L’idée de contrôle de la situation et des autres est toujours rassurante. Mais attendre quelque chose des autres, c’est leur mettre une pression permanente, parfois inconsciente. Ce comportement peut souvent être pesant à la longue.


Je vous invite à vous poser ces questions ; avez-vous l’impression d’avoir besoin d’un contrôle permanent sur les autres ? Etes-vous souvent déçu par vos proches ? Avez-vous tendance à vous énerver rapidement quand quelque chose vous déplait ?


Si vous répondez oui à ces questions, il se peut bien que vous ayez des attentes envers les autres.


Tout d’abord, ce n’est pas grave. Respirez, tout va bien. Ensuite, je vous propose de réfléchir plus précisément, qu’attendez-vous ? Est-ce que vous attendez des gestes, des réactions ou des paroles précises ?

La communication est la base de toute relation humaine. Si vous avez des attentes envers une personne, je vous conseille de lui dire. Parce que la personne est comme elle est, et vous n’êtes pas censé lui imposer les attentes que vous avez vis-à-vis d’elle.


Savoir respecter l’autre c’est aussi ne pas lui imposer une façon d’être et d’agir qui correspond à nos attentes. C’est lui permettre d’être lui-même, simplement. Si vous ne vous entendez pas particulièrement bien avec cette personne, ce n’est pas grave. Laissez-la être qui elle a envie et elle pourrait vous surprendre.

Je suis évidemment obligée de m’attaquer à l’iceberg des préjugés et stéréotypes que l’on a des autres. L’attribution d’étiquettes peut être mortelle. Une personne n’est pas un mot.


En catégorisant les personnes comme on a tendance à le faire, c’est effacer des pans de la personnalité de quelqu’un. C’est le limiter à un mot et lui nuire.


Souvent on tend à coller à l’étiquette que l’on nous attribue. Il vaudrait mieux s’en affranchir. On n’est pas « la sportive » ou « le relou ». On est une infinité de mots, une personnalité à différentes facettes. Notre valeur ne dépend pas d’un simple adjectif, parfois choisi sans même nous connaître.


Je n’ai qu’un conseil ; vivez votre vie comme vous l’entendez. De toute façon, vous serez toujours critiqué, alors autant être critiqué quand on vit sa meilleure vie non ?



source image:

http://www.alsace-collections.fr/Monographie%20Marcel%20Rieder.html


30 vues

Comments


Posts à l'affiche
  • Instagram
bottom of page